Résumé de l’article 1382 publié dans nature communications volume 9 le 11 avril 2018 : https://www.nature.com/articles/s41467-018-03481-9.
"La localisation d’Anderson, l’absence de diffusion dans les milieux désordonnés, tire ses origines de l’interférence destructive entre les chemins multiples de diffusion. Les propriétés de localisation des systèmes désordonnés devraient être très sensibles à leurs symétries, mais jusqu’à présent cette question a été peu explorée expérimentalement. Nous étudions ici la réalisation d’un champ de jauge artificiel dans une dimension synthétique (temporelle) d’un système quantique désordonné, excité périodiquement dans le temps. L’ajustement de la force de ce champ de jauge nous permet de contrôler les propriétés de symétrie parité-temps du système, que nous sondons à travers l’observation expérimentale de trois signatures de localisation, sensibles à la symétrie. Les deux premiers sont la rétrodiffusion cohérente, le marqueur de localisation faible, et la diffusion cohérente vers l’avant, récemment prédite théoriquement, et qui est une véritable signature interférentielle de la localisation d’Anderson. Le troisième est la mesure directe de la fonction d’échelle β(g) dans deux classes de symétrie différentes, permettant de vérifier l’hypothèse de la loi d’échelle à un paramètre et de démontrer son universalité."
Lire la suite :
_